Appellation enregistrée par le Dictionnaire de Trévoux en 1747, qui indique métaphoriquement une “sorte de beignet soufflé, fort enflé” connu au Moyen Âge sous les noms de “beignet d’Espaigne”, “beignet ventueux” et “soupir-de-nonne”.
La légende lui donne pour créatrice involontaire une jeune nonne prénommée Agnès, de l’Abbaye de Marmoutier, près de Vouvray, laquelle l’aurait découvert par hasard en laissant tomber malencontreusement une boule de pâte dans de la graisse bouillante.
Qualifie un beignet en pâte à choux qui se présente sous la forme d’une boulette gonflée et dorée, qu’on sert à chaud…
“A déjeuner, toi, tu as des petites barquettes d’écrevisses… un poulet à la gelée… et puis des pets-de-nonne, des fruits et du café… ”
(Henri Lavedan – Monsieur Gastère, 1927)
Terminologie tirée de “Mots de table, mots de bouche”, par Claudine Brécourt-Villards, chez Stock