omelette-norvegienne

Appellation fantaisiste appliquée à un entremets, autrement dénommé “omelette suédoise” et “omelette surprise”, dont l’originalité consiste à combiner le chaud et le froid (d’où la référence à la Norvège ou à la Suéde), traditionnellement fait d’une crème glacée recouverte de meringue, posée sur une abaisse de génoise, passée au four très vif et généralement flambé.

Si ce dessert spectaculaire est indirectement dû au physicien américain Rumford, à l’origine de la découverte du principe de l’inconductibilité du blanc d’œuf battu en 1804, il est mis au point sous le Second Empire par un dénommé Balzac, chef du Grand Hôtel, qui émerveille une délégation chinoise venue à Paris pour l’Exposition universelle de 1867.

“Quand à l’omelette norvégienne, c’est une omelette soufflée qui contient de la glace. Cet entremets est aussi délicieux qu’il est original et raffiné… ”

(Marcelle Auclair – La Cuisine considérée comme un des beaux-arts, 1951)

Terminologie tirée de “Mots de table, mots de bouche”, par Claudine Brécourt-Villards, chez Stock