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Le sel de table ou sel alimentaire ou sel de cuisine est composé essentiellement de chlorure de sodium.
Il se présente sous différentes formes : sel fin, gros sel, fleur de sel.

En cuisine il permet d’assaisonner les plats. Les Italiens préfèrent le gros sel avec lequel ils relèvent leurs pâtes ; les Belges utilisent plus volontiers le sel fin emballé dans des sachets.
Le sel, d’origine marine, peut être extrait de la mer, de la saumure, c’est-à-dire d’eau chargée en sel ou de gisements fossiles (gemme de sel). Le sel marin est récolté (cueilli) dans des marais salants, comme à Guérande ou à Salin-de-Giraud.
Le sel fossile ou sel gemme est extrait des mines de sel, comme à Bex en Suisse, Varangéville en France, ou Wieliczka en Pologne.
Le sel de saumure est extrait par l’évaporation de l’eau. Cette évaporation peut-être naturelle ou provoquée par l’homme qui chauffe l’eau salée. Ce sel se nomme sel ignigène.
Le raffinage permet d’obtenir un sel de la couleur blanche préférée par le consommateur, composé de NaCl pratiquement pur (99,9%), ceci, au détriment de ses qualités alimentaires. Des adjuvants, tels des anti-agglomérants ou des composés fluorés ou iodés peuvent se retrouver dans le sel raffiné.
Il permet aussi la conservation des aliments. Au Moyen Âge, c’était le principal moyen de conserver les viandes et poissons et de survivre ainsi aux disettes. Aujourd’hui encore, certaines régions africaines dépourvues d’appareils frigorifiques, utilisent le sel pour conserver viandes et poissons, tout comme les consommateurs des pays dits développés trouvent dans le commerce des produits salés : navet salé, hareng saur, morue, etc.
Le même sel raffiné est aussi utilisé pour assurer le fonctionnement (régénération en ions positifs) des adoucisseurs d’eau présents dans les lave-vaisselles. On parle alors de “sel régénérant”.
Le sel non raffiné est également utilisé pour déneiger ou dégeler les routes (fusion dite “eutectique”).